"L’OMS espère mettre à la disposition des populations un vaccin contre l’Ebola, courant 2015"

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est en train d’accélérer le processus de fabrication du traitement contre le virus d’Ebola qu’elle espère pouvoir mettre à la disposition des populations touchées "courant 1er semestre 2015", a indiqué, jeudi à Médéa, son représentant en Algérie.

S’exprimant à l’occasion d’une journée d’étude sur le virus d’Ebola, organisée au pôle universitaire de Médéa, sur une initiative de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), M. Bah Keita a indiqué que "l’OMS déploie d’intenses efforts en vue de l’accélération du processus de recherches permettant de mettre au point un traitement à ce virus, et ce, dans le souci", a-t-il souhaité, "d’endiguer la flambée actuelle du virus Ebola qui a provoqué, à ce jour, plus de 6000 décès parmi les 16.000 cas enregistrés, principalement en Afrique de l’Ouest".

Il a affirmé que ces efforts devraient aboutir, "d’ici quelques temps", à la fabrication d’un vaccin susceptible de sauver des vies humaines et contribuer à stopper la propagation de ce virus qui a sévi, jusqu’à présent, dans neuf pays, dont sept sont situés dans le continent africain, indiquant qu’il existe de fortes probabilités pour que ce vaccin soit prêt à l’utilisation, "au courant du 1er semestre de l’année 2015, vu la mobilisation sans précédent des laboratoires de recherches et pharmaceutiques, engagés sur ce front".

Le représentant de l’OMS a indiqué, que "sitôt ce vaccin mis au point, une vaccination massive des populations des pays touchés et leurs voisins sera déclenchée", signalant que la priorité sera donnée au personnel médical opérationnel au niveau de ces pays pour être, ensuite, élargie à l’ensemble des populations".

Il a souligné, néanmoins, l’importance de la prévention et de la surveillance de ce virus, notamment au niveau des points d’entrées, en l’occurrence les frontières des pays épargnés jusqu’à présent par cette maladie, et la nécessité de mettre en place un dispositif sanitaire capable de faire face à d’éventuels cas suspects et leur prise en charge en temps réel.

Plusieurs responsables du secteur de la santé, ainsi que des représentants de l’Institut Pasteur d’Alger et des experts virologues ont assisté à cette journée d’étude, organisée à l’effet d’informer les parties impliquées dans le dispositif de prévention et de lutte contre le virus d’Ebola sur les dispositions à prendre et le protocole mis en place par l’OMS dans le cadre de son plan de lutte. 

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