Des attentats attribués aux terroristes de Boko Haram ont tué plus de 50 personnes, mercredi, au Nigeria et au Cameroun, illustrant la capacité de nuisance de ce groupe en dépit d'une opération militaire régionale.
Au Cameroun, deux jeunes filles kamikazes ont tué au moins 11 personnes en se faisant exploser à Maroua, la capitale de l'Extrême-Nord, région régulièrement ciblée par les éléments de cette nébuleuse.
A Gombe, dans le nord-est du Nigeria, quelque 42 personnes ont été tuées dans l'explosion de plusieurs bombes survenues dans deux gares routières.
Les premières explosions ont eu lieu près de l'entrée de la gare de Dadin Kowa, et le secteur de Dukku a été secoué environ 20 minutes après.
Il était impossible de déterminer si ces explosions étaient liées à des attentats suicide ou si les lieux avaient été piégés.
Ces attaques semblent porter le sceau du groupe Boko Haram, qui a visé des gares routières bondées, des mosquées, et des églises au cours de ses six années d'insurrection.