Introduction des licences d’importation : trois produits lourds (véhicules légers, ciments et ronds à béton) prioritairement ciblés

L’introduction de licences d’importation va prendre effet, d'ici deux jours, ciblant, dans un premier stade, trois produits « lourds » (véhicules de tourisme, ciment et ronds à béton).

L’annonce en a été faite, lundi, par le directeur du suivi des accords commerciaux régionaux au ministère du Commerce, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

M. Saïd Djellab signale qu’une Comité interministériel s’est réuni, dimanche, pour établir une première liste de produits devant, désormais, faire l’objet de la délivrance préalable de ce document pour être introduit dans le pays.

Il explique que le choix porté sur les premiers parmi ces derniers, l’a été en raison du poids financier important qu’ils induisent sur la balance des paiements de l’Algérie.

Concernant, en particulier, les véhicules, il rappelle à titre indicatif que leur importation s’est chiffrée, en 2014, à 4,8 milliards de dollars chutant, en 2015, à 3,9 milliards de dollars. Pour ce qui concerne les ronds à béton, il indique qu’ils ont coûté, 1,8 milliards de dollars, en 2014, une somme ramenée à 1,2 milliards de dollars en 2015.

« La liste reste ouverte » prévient-il, pour une série d’autres produits parmi lesquels ceux d’origine  agricole, à l’exemple des aliments du bétail (maïs et tourteau de soja), des viandes, mais également des cosmétiques, du bois et des engins.

Il annonce que les membres du Comité interministériel doivent se rencontrer, ce lundi, pour poursuivre l'établissement de la a liste des autres produits devant être soumis à licence. 

Toutes les actions de réduction des importations, souligne-t-il, seront appliquées en faisant en sorte de ne pas perturber le marché et de leur substituer progressivement une production locale au titre des opérations de diversifications de l’économie entreprises par l’Etat.

Contrairement à ce qui se faisait au passé, l’invité tient à avertir, par ailleurs, les opérateurs économiques que la domiciliation bancaire ne sera, désormais,validée qu’après la réception, en Algérie, des marchandises autorisées à être importées. 

 

 

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