Conquête du marché africain « à tâtons »

Avec le lancement de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), c’est tout naturellement que les opérateurs économiques nationaux se tournent vers le marché africain. A l’occasion de la 7e édition du Forum africain de l’investissement et du commerce, qui se déroule en ce moment à Alger, ils expriment leurs craintes et leurs attentes, sur les ondes de la Chaine 3, de la Radio Algérienne.

Parmi les opérateurs économiques algériens qui prospectent le marché africain, un fabriquant de produits en plastique.  Il se dit « attiré par un grand potentiel de consommation au Nigéria, au Mali et en Libye », mais craint l’inconnu. Il souhaite un meilleur accompagnement légal et institutionnel, notamment à travers le Bureau d’information et de promotion des investissements et des exportations (BIPIE). Un espace situé au ministère des Affaires étrangères, dédié aux opérateurs économiques nationaux, y compris au sein de la communauté algérienne établie à l’étranger, souhaitant réaliser des opérations d’exportation ou nouer des partenariats avec des opérateurs étrangers.

L’installation des banques algériennes à l’étranger constitue également une demande pressante des exportateurs. « On trouve des difficultés avec les banques intermédiaires installées en Afrique. On espère que les banques algériennes s’installent en Afrique pour nous aider à rapatrier les devises », témoigne une responsable chargé du département exportation dans une entreprise privée. Le président de la République a donné son aval pour l’ouverture de succursales de banques publiques algériennes dans les pays africains ayant des relations étroites avec l'Algérie, avait annoncé en avril dernier, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane.

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