La poudrière du Moyen-Orient se déplace vers le Maghreb, alerte l’expert Hassane Kacimi

« Les frontières algériennes sont entourées d’un brasier et le pays est visé par des complots ». C’est ce qu’à indiqué, ce dimanche, Hassane Kacimi, expert des questions stratégiques et migratoires. Selon lui l’assassinat de Djamel Bensmain, perpétré à Larbaa Nath Irathene, la région de Abane Ramadane, vise à « isoler la Kabylie » et à « provoquer des confrontations entre Algériens ».

« Les objectifs étaient pervers. C’est de provoquer une confrontation entre Algériens à une large échelle et d’isoler la Kabylie en présentant la population kabyle comme une population opprimée en vue d’internationaliser la question Amazigh », développe l’expert durant l’émission l’Invité de la rédaction de la Radio Chaine 3.

Pointant du doigt le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), « passé sous la coupe du Mossad et des services secrets marocains », M. Kacimi met en garde contre le plan de ces instigateurs dont le but est de parvenir à une « libanisation du Maghreb par l’introduction de clivages entre Kabyles et arabes et de  pousser à des confrontations sanglantes ».

Pour l’analyste, « la poudrière du moyen orient se déplace vers le Maghreb ». Il explique cette évolution dangereuse par « la mondialisation arrivée à son niveau le plus extrême qui se caractérise par le développement de phénomènes violents et dont les conséquences sont l’affaiblissement des Etats et la paupérisation des populations ».

A la question de savoir comment immuniser le pays contre ces menaces, l’expert appelle à l’unité autour du programme du président de la Républqiue. « Si nous voulons mettre notre pays à l’abri, il faut s’unir pour concrétiser le programme du président de la République », plaide-t-il en précisant que « lorsque vous analysez ce programme, vous verrez qu’il contient des réformes structurelles très importantes et qui touchent à tous les secteurs ».     

L’invité de la Chaine 3 a dans, ce sillage, salué les autorités algériennes et particulièrement le Haut Conseil de sécurité présidé par le chef de l’Etat qui avait pris des mesures très importantes pour faire avorter ces complots.

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