Révision du statut particulier : le ministère de l’éducation demande du temps pour éviter les erreurs du passé

Le statut particulier, à l’origine du bras de fer entre le ministère de l’éducation et les syndicats, sera «réviser mais avec des préalables», a affirmé, ce matin, Abdelkrim Belabed, directeur de la gestion des ressources humaines au ministère de l’éducation nationale. Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Belabed a expliqué que la rédaction d’un nouveau statut «nécessite du temps et de la sérénité pour éviter les erreurs commises en 2012».    

«Tout le monde sait que le statut actuel [promu en mai 2012] a été élaboré dans la précipitation et sous la pression terrible des syndicats», a expliqué l’invité de la Chaine 3, qui demande plus de 3 années pour la rédaction d’un nouveau statut «digne de ce nom».

Le représentant du département de Benghebrit a indiqué, par ailleurs, qu’en dehors de cette question toutes les autres revendications des syndicats ont été prises en charge. Enumérant les décisions prises par le ministère en faveur du personnel de l’éducation, M. Belabed cite, entre autre, «installation d’une commission, avec l’accord du premier ministre, pour arrêter une prime qui répond aux attentes des intendants, l’organisation d’un examen, le mois de mars prochain, pour permettre aux sous intendants d’acquérir le grade de sous intendant gestionnaires et l’obtention d’un accord de principe pour instaurer une prime de responsabilité au profit des chefs d’établissement».

Revenant sur la menace de la grève brandit par les syndicats, l’interlocuteur déclare que certains syndicats se sont rétractés et accuse les autres de faire de la «surenchère syndicale». 

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