Accord Arabie saoudite-Russie-Venezuela-Qatar pour geler la production pétrolière

L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela se sont mis d'accord, mardi lors d'une réunion à Doha, de geler leur production à son niveau de janvier, a annoncé à la presse le ministre qatari de l'Energie, Mohammed Saleh al-Sada.

  "Afin de stabiliser les marchés pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même", a-t-il affirmé.

Selon lui, des contacts "intensifs" devraient avoir lieu entre producteurs membres et non-membres de l'Opep, soulignant que l'initiative "est destinée à stabiliser le marché, dans l'intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l'économie mondiale".

Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a indiqué pour sa part qu'il s'agissait du "début d'un processus que nous évaluerons dans les tout prochains mois pour décider si d'autres mesures sont nécessaires pour  stabiliser le marché".

"Nous ne voulons pas d'importantes variations de prix. Nous ne voulons pas réduire l'offre. Nous voulons répondre à la demande et stabiliser les prix" sur les marchés internationaux, a-t-il ajouté.

Khebri : L’Algérie œuvre pour un accord consensuel de réduction de l’offre

L’Algérie poursuivra ses efforts pour rapprocher les points de vue des producteurs de pétrole membres et non membres de l’Opep, afin de parvenir à une réduction de l’offre en pétrole en vue de redresser les prix, a affirmé, mardi à Alger, le ministre de l’Energie, Salah Khebri.

"L’Algérie continuera à £uvrer sans relâche pour rapprocher les points de vue aussi bien au sein de l’Opep que des pays non membres de cette organisation pour aboutir à des solutions consensuelles de réduction de l’offre pétrolière en vue de redresser les prix", a déclaré M. Khebri dans une allocution à l’ouverture du 5ème symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), qui se tient mardi et mercredi à Alger.

Observant que les prix actuels de pétrole sont "déraisonnablement bas", le ministre a prévenu que "les conséquences négatives de cette situation sur les pays exportateurs de pétrole sont connues et accentuent les risques boursiers et financiers". 

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