Le président de la Chambre de commerce considère la persistance des pratiques bureaucratiques comme un des obstacles à l’investissement

Les pratiques bureaucratiques de l’administration vis-à-vis des personnes désireuses d’investir, ajoutées aux difficultés pour ces derniers à trouver des terrains pour leurs projets, sont parmi les freins entravant l'investissement, affirme le président de la chambre nationale de Commerce.

Accueilli, ce mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mohamed Laid Benamor, également vice président du FCE, estime, d’autre part, que si le pays a accusé du retard, c’est pour n’avoir pas valorisé ses richesses pétrolières et agropastorales.

Commentant l’opération de mise en conformité fiscale lancée au profit des acteurs économiques informels, il estime qu’elle ne s’est pas traduite par les résultats escomptés, seuls 250 parmi eux y ayant, jusque-là, adhéré.

Considérant « insuffisante » la bancarisation de la « manne » détenue par ces derniers, il propose l'introduction en en leur faveur d'une « amnistie fiscale », seule possibilité qui, selon lui, les amènerait à être plus coopératifs.

S’inquiétant d’une hémorragie des devises sur le marché, M. Benamor met en avant l’idée d’une convertibilité du dinar, dont il estime qu’elle contribuerait à la juguler. 

M. Benamor annonce, d’autre part, que la Chambre de commerce est actuellement en train de lier des contacts avec plusieurs pays à travers le monde pour y gagner des marchés.

Il fait également état d’un « Plan d’émergence » lancé par le Forum des chefs d’entreprises destiné à booster les filières agroalimentaire, pharmaceutique, pétrochimique et numérique. 

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