Covid-19 (Etude) : la transmission par l'air et les objets est "plausible"

La propagation du covid-19 via des gouttelettes et par les contacts directs entre les humains n’ôte pas les doutes concernant le risque d’être infecté au contact d’une poignée de porte, d’un interrupteur ou d’autres objets, comme les pièces de monnaie, selon une étude américaine.

Pour faire la lumière sur ce problème, des chercheurs américains ont mené une étude dont les résultats ont été publiés cette semaine.

Les chercheurs ont testé en laboratoire la résistance du coronavirus sur différentes surfaces et dans les aérosols.

Ils ont appris que le virus pouvait être détecté dans les aérosols jusqu’à trois heures après utilisation.

Il subsistait jusqu’à quatre heures sur le cuivre, jusqu’à 24 heures sur du carton et jusqu’à deux ou trois jours sur le plastique et l’acier inoxydable.

Une étude menée par des chercheurs britanniques en février faisait état de neuf jours pour le plastique et de cinq pour le carton.

Les résultats obtenus par les chercheurs américains, qui demandent encore une confirmation, leur permettent de dire que la transmission par l'air et les objets est donc "plausible".

Ils estiment cependant que ce n’est pas une raison de céder à la panique.

La persistance de particules ne signifie en aucun cas que ces dernières sont encore en état de contaminer.

Les auteurs de l’étude indiquent qu’après quelques heures, le taux d'activité des cellules, et donc le risque d'infection, diminue cardinalement sur n’importe quelle surface et aucune preuve n’existe sur une contamination indirecte.

--Une deuxième vague de Covid-19 pourrait frapper la Chine-- Avec la levée prochaine de la quarantaine au coronavirus en Chine, une deuxième vague de Covid-19 pourrait frapper le pays, estime le directeur de l’Institut national américain des allergies et maladies infectieuses, Anthony Fauci.

"La Chine s’est tout simplement isolée (...).

Au fur et à mesure qu’ils lèveront les restrictions et reprendront une vie normale, une nouvelle vague de maladie pourrait survenir.

J’espère toutefois que cela ne sera pas le cas", a déclaré le principal responsable fédéral en maladies infectieuses sur la chaîne télévisée ABC.

Samedi, il avait souligné que l’épidémie de Covid-19 n’avait pas encore atteint son pic.

Les derniers calculs de l’Université John-Hopkins décomptent aux Etats-Unis 2.717 cas d’infection au coronavirus, ainsi que 54 morts.

A l’échelle mondiale, 156.091 personnes sont infectées, alors que le total des décès s’élève actuellement à 5.819.

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l'épidémie s'est déclarée fin décembre, a dénombré au total 80.844 cas, dont 3.199 décès et 66.911 guérisons.

20 nouveaux cas et 10 nouveaux décès ont été annoncés entre samedi et dimanche.

Ailleurs dans le monde, on recensait dimanche à 09H00 GMT un total de 2.597 décès (22 nouveaux) pour 73.780 cas (2.819 nouveaux).

Les pays les plus touchés après la Chine sont l'Italie avec 1.441 morts pour 21.157 cas, l'Iran avec 724 morts (12.729 cas), l'Espagne avec 183 morts (5.753 cas), et la France avec 91 morts (4.499 cas).

Depuis samedi, la République centrafricaine et les Seychelles ont annoncé le diagnostic de premiers cas sur leur sol.

L'Asie totalisait dimanche à 09H00 GMT 91.707 cas (3.317 décès), l'Europe 44.747 cas (1.786 décès), le Moyen-Orient 14.011 cas (625 décès), les Etats-Unis et le Canada 3.128 cas (52 décès), l'Amérique latine et les Caraïbes 448 cas (6 décès), l'Océanie 303 cas (3 décès) et l'Afrique 280 cas (7 décès).

Ce bilan a été réalisé à partir de données communiquées par les autorités nationales compétentes et des informations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). APS

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