Le contrôle constitutionnel, "l'un des fondements essentiels de la pratique démocratique"

Le contrôle constitutionnel était l'un des fondements essentiels de la pratique démocratique, indique mardi, Kamel Fenniche, Président du Conseil constitutionnel, lors de son intervention à l'ouverture d'un séminaire international sur «La Cour constitutionnelle et son rôle dans l'édification de l'Algérie nouvelle».

 M.  Fenniche a indiqué que «le contrôle constitutionnel fait partie des fondements essentiels de la pratique démocratique », ajoutant que « la Cour constitutionnelle consacre la justice constitutionnelle, qui doit, à son tour, veiller au respect du principe de séparation et d'équilibre entre pouvoirs».

Evoquant cette rencontre, organisée par le Conseil constitutionnel en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie dans le cadre de la convention de coopération «La Constitution au service des citoyens: l'appui du Conseil constitutionnel»,  M. Fennich a estimé que c'est une occasion pour évaluer les différentes pratiques en matière de justice constitutionnelle. Elle permettra aussi de poser un regard scientifique et critique sur les pratiques diverses des instances judiciaires constitutionnelles, a-t-il ajouté.

Blerta Aliko du PNUD : cette rencontre nous permettra d’envisager le rôle de la future cour constitutionnelle

Pour sa part, lors de son intervention, Blerta Aliko, représentante du PNUD en Algérie, indique que les travaux de cette rencontre nous permettront d’envisager le rôle de la future cour constitutionnelle.  « Je ne doute pas que nos échanges avec le concours de nos experts algériens et nos invités de l’Afrique du Sud, de Belgique, du Bénin et de France seront de la plus grande utilité », ajoute t-elle.

Elle précise également que cette manifestation permettra, aussi de cerner les points forts et les obstacles ainsi que les limites et les catalyseurs de la justice constitutionnelle, affirmant que l'objectif escompté «est de tirer profit des meilleures pratiques disponibles en vue d'améliorer la  performance du magistrat constitutionnel.

Par ailleurs, le président du Conseil constitutionnel a qualifié l'amendement constitutionnel initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune de "grand pas dans l'édification de l'Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons tous et dans l'ancrage de la véritable démocratie et l'Etat de droit". 

La nouvelle Constitution, a-t-il relevé dans ce sens, "a consolidé le principe de séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice ainsi que la protection des droits et libertés des citoyens".

Les ateliers de ce séminaire, animés en visioconférence par des membres du Conseil constitutionnel et des experts nationaux et étrangers, traiteront des principales nouveautés introduites par la Constitution du 1er novembre 2020, notamment en ce qui concerne le rôle de la Cour constitutionnelle en tant que garant de la Constitution et arbitre institutionnel à qui incombe la responsabilité de trancher les différends, pouvant apparaitre entre les différents pouvoirs constitutionnels.

               

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