Cinéma 3D : avec ou sans danger à quelles lunettes se vouer

Guerre entre industriels ? Faux marketing ou fausse publicité ? Les avis divergent et les spécialistes prennent le relais pour rassurer ou alerter en criant : "Attention, les écrans 3D ne sont pas sans risques pour la vision", surtout celle des enfants. Les mordus de la 3D sont en tout cas désorientés et "ne savent plus à quelle dimension se vouer".

Dans un rapport de 132 pages rendu jeudi 6 novembre, l’Agence de sécurité sanitaire alimentation environnement travail (Anses) déconseille leur usage pour les enfants de moins de 6 ans et recommande de les utiliser de façon modérée pour les moins de 13 ans.

De plus en plus de films sont aujourd’hui proposés en 3D stéréoscopique (communément appelée 3D), et ce depuis le milieu des années 2000. Initié avec Avatar en 2009, ce phénomène prend de l'ampleur. Et l’offre de téléviseurs, de consoles de jeux, de téléphones mobiles, de tablettes « 3D » ne cesse de croître. Il n’est plus forcément nécessaire de porter des lunettes.

Sur bon nombre d’objets, de simples curseurs permettent de passer en mode 3D. Cet engouement pose la question des effets de la 3D sur la santé et la vision, notamment pour les enfants et les personnes présentant des troubles visuels.

C’est l’avertissement du fabricant Nintendo sur sa console 3DS, lancée fin 2010, qui déconseillait l’utilisation de cette console aux enfants de moins de 6 ans, qui avait attiré l’attention. L’association Robin des Bois avait alors saisi l’Anses.

Dans un avis de juillet 2011, l’agence avait estimé que « la littérature existante ne permettait pas de se prononcer sur les risques sanitaires liés à l’utilisation de ces consoles ». L’Anses s’était ensuite auto-saisie fin 2011 pour évaluer les risques de l’usage de ces technologies, notamment sur la vision.

Trois ans plus tard, au vu de la littérature scientifique disponible, les études montrent que « lors de la visualisation d’images en 3D, la fatigue visuelle apparaît plus vite et de manière plus intense qu’avec des images monoscopiques ». Cette fatigue visuelle se traduit par une fatigue et des douleurs péri-oculaires, la sensation d’oeil sec, des troubles de la vision (vision double, sensibilité réduite aux contrastes spatiaux, diminution de l’acuité visuelle

Les spécialistes alertent en criant : « Attention, les écrans 3D ne sont pas sans risques pour la vision, surtout celle des enfants ».

Dans un rapport de 132 pages rendu jeudi 6 novembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation environnement travail (Anses) déconseille leur usage pour les enfants de moins de 6 ans et recommande de les utiliser de façon modérée pour les moins de 13 ans.

De plus en plus de films sont aujourd’hui proposés en 3D stéréoscopique (communément appelée 3D), et ce depuis le milieu des années 2000. Initié avec Avatar en 2009, ce phénomène prend de l'ampleur. Et l’offre de téléviseurs, de consoles de jeux, de téléphones mobiles, de tablettes « 3D » ne cesse de croître. Il n’est plus forcément nécessaire de porter des lunettes.

Sur bon nombre d’objets, de simples curseurs permettent de passer en mode 3D. Cet engouement pose la question des effets de la 3D sur la santé et la vision, notamment pour les enfants et les personnes présentant des troubles visuels.

C’est l’avertissement du fabricant Nintendo sur sa console 3DS, lancée fin 2010, qui déconseillait l’utilisation de cette console aux enfants de moins de 6 ans, qui avait attiré l’attention. L’association Robin des Bois avait alors saisi l’Anses.

Dans un avis de juillet 2011, l’agence avait estimé que « la littérature existante ne permettait pas de se prononcer sur les risques sanitaires liés à l’utilisation de ces consoles ». L’Anses s’était ensuite auto-saisie fin 2011 pour évaluer les risques de l’usage de ces technologies, notamment sur la vision.

Trois ans plus tard, au vu de la littérature scientifique disponible, les études montrent que « lors de la visualisation d’images en 3D, la fatigue visuelle apparaît plus vite et de manière plus intense qu’avec des images monoscopiques ». Cette fatigue visuelle se traduit par une fatigue et des douleurs péri-oculaires, la sensation d’oeil sec, des troubles de la vision (vision double, sensibilité réduite aux contrastes spatiaux, diminution de l’acuité visuelle

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