Premier jour de grève de l’intersyndicale : un suivi mitigé et des sit-in pacifiques dans plusieurs wilayas

Les syndicats autonomes reprennent le chemin de la protestation en organisant une grève de trois jours (21,22 et 23 septembre) dans plusieurs secteurs de la fonction publique. En attendant la communication des chiffres des ministères et ceux de l’intersyndicale, la Chaine 3 de la Radio Algérienne et l’Agence de presse (APS), annoncent, pour ce premier jour de débrayage, un suivi mitigé du mot d’ordre de grève et signalent l’organisation de sit-in pacifiques à travers plusieurs wilayas du pays.  

«Un suivi partiel de la grève dans les wilayas du Sud-sud pays», rapporte l’APS. Selon l’Agence, les grévistes d’Ouargla, d’El-Bayadh, Illizi et El-Oued, ont ponctué leur arrêt de travail par l’organisation de sit-in devant les directions de wilayas de leurs wilayas respectives.  

A Alger, la grève a été peu suivie, selon le journaliste de la Chaine 3. A Kouba, EL madania et Sidi M’hamed, les cours ont été normalement assuré, affirme-t-il, sauf au niveau de l’école primaire de Rahmani Rahmani de Jolie vue où les élèves ont rebroussé chemin.  

A l’ouest, «la mobilisation de syndicats autonomes a été marquée par des rassemblements devant les sièges de wilaya et des taux de suivi du mot d’ordre de grève diversement apprécié d’une région à une autre», rapporte l’APS.

A Oran, des syndicats autonomes (santé, éducation et collectivités locales) se sont regroupés devant le siège de la wilaya pour exprimer un rejet du projet de la loi sur la retraite et la défense du pouvoir d’achat.

A Sidi Bel Abbes, également, la journée a été marquée également par un rassemblement d’un collectif  de 12 syndicats autonomes devant le siège de la wilaya, scandant les mots d’ordre consignés dans la plateforme de revendications de l’intersyndicale.

Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la fonction publique dont l'éducation nationale, la santé, la formation et l'enseignement professionnels et les collectivités locales avaient appelé à une grève cyclique de deux jours pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite et leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail. 

Le mouvement avait été entamé le 17 et 18 octobre dernier, puis renouvelé les 24 et 25 du même mois.  

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