Installation d’un comité sectoriel pour étudier les moyens d’améliorer la qualité des soins

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a procédé ce dimanche, au niveau de son ministère, à l’installation d’un comité sectoriel pour étudier les moyens d’améliorer la qualité des soins dispensés aux malades.

Accompagné du ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah, M. Benbouzid a réitéré à cette occasion « la volonté politique pour améliorer l’efficacité des services de santé qui constitue désormais l’une des principales priorités du secteur, notamment dans le cadre de la réforme hospitalière, conformément aux instructions du président de la République ».

Selon le ministre de la Santé, ce comité, qui regroupera des représentants d’autres secteurs et départements ministériels concernés, a pour objectif d’étudier les moyens d’améliorer la qualité des services de santé dispensés aux malades ». « Le moyen d’y parvenir et qui est adopté partout dans le monde est la contractualisation », a-t-il ajouté.

« Il s’agit là de la réforme de notre système de santé pour atteindre l’objectif capital qui est l’amélioration de la qualité des soins et des services dispensés à nos patients. Pour y arriver, il est nécessaire d’effectuer une recomposition des institutions de santé en les dotant d’un statut leur permettant plus d’autonomie et de débureaucratisation et plus de latitude dans la gestion », a ajouté M. Benbouzid.

La contractualisation est « un outil dont l’utilisation est encore relativement récente dans le domaine de la santé », a dit le ministre, soulignant la nécessité de « connaître les concepts, stratégies et politiques de la contractualisation pour un usage efficace ».

Pour ce faire, nous devons passer obligatoirement par « l’étude des potentialités de la contractualisation et des prérequis pour un usage efficace », a-t-il expliqué.

La mise en place de la contractualisation « a été entamée au cours des années 90 avec des travaux préparatoires longs et complexes », non sans rencontrer « une certaine lenteur dans l’élaboration et l’adoption des projets de textes réglementaires proposés », a rappelé M. Benbouzid.

Selon lui, la contractualisation permettra d’avoir « la traçabilité des actes prodigués à chaque malade, des soins, des gestes et des médicaments et produits pharmaceutiques », et, partant, d’évaluer la qualité des soins et du suivi et de mieux adapter le budget de l’établissement de santé.

Elle permettra également de mieux définir les rôles et les prérogatives des différents acteurs et intervenants dans le secteur de la santé, de rationnaliser les dépenses afin de préserver la gratuité des soins instituée depuis 1974, d’améliorer l’organisation et la gestion des établissements de santé et d’évaluer systématiquement les activités et les coûts, a ajouté le ministre.

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